« Spinoza vous délivre précieux conseil, à méditer en vue du bac ou pour votre propre compte. »
Spinoza vous inspire ? Faites le savoir : Le conseil de Spinoza, #lebac #J-59
Pourquoi, si vous êtes triste, ne pas suivre le conseil du philosophe qui concevait la joie comme l’aboutissement de la philosophie ? Spinoza définissait la tristesse comme « le passage de l’homme d’une plus grande à une moindre perfection ». Lorsque vous êtes triste, c’est donc que le monde vous affecte d’une manière qui diminue votre puissance d’agir. Peu importe d’ailleurs ce qui vous affecte, que cela soit l’état du monde, la bêtise de vos contemporains ou une blessure narcissique. Ce qui importe ici est que vous soyez affecté, que vous pâtissiez, et que vous puissiez, grâce à Spinoza, lutter contre la tristesse en changeant votre passivité en action. Mais comment ? Pas en changeant le monde – c’est impossible, on ne change pas Dieu ! –, mais en le comprenant. Pour ne plus être triste, il faudrait comprendre les causes de votre tristesse. Comprendre les causes, c’est en effet « passer d’une moindre à une plus grande perfection ». Nous pourrions donc essayer d’être spinoziste sans l’être jusqu’au bout : sans souscrire à son déterminisme total. Cela reviendrait, ponctuellement, à essayer de lutter contre la tristesse qui nous affecte en développant cette activité – qui rend joyeux –, de comprendre pourquoi nous sommes tristes !