Je suis le pro du blanco, faites passer : Du bon usage du blanco, #lebac #J-47
C’est une copie sans rature, sans gros pâté. Le blanco, ça existe. On a le droit de se tromper. Mais il faut savoir l’utiliser : l’étaler par grosses plaques revient à remplacer des pâtés noirs par des pâtés blancs. C’est tout aussi sale. Il faut savoir être patient et attendre que ça sèche avant de réécrire sur ce machin. Sinon, l’autre option : la souris blanco. Très pratique, sans attendre le temps de séchage, on peut réécrire dessus tout de suite.
Une copie propre, c’est une copie bien aérée avec des espaces ou des renvois à la ligne entre les réponses, paragraphes, idées…
C’est une copie qui ne doit pas être illisible : les écritures « pattes de mouche » sont indéchiffrables. Le verdict tombera rapidement : « Je n’ai pas pu lire, je n’ai pas mis de point ! » Oui, c’est injuste d’être pénalisé à cause d’une vilaine écriture. Mais ça se travaille et il faut s’appliquer. Ce n’est pas aux autres de faire cet effort, mais à vous de vous rendre compréhensible. Sachez que c’est plus facile d’avoir une belle écriture avec un stylo plume plutôt qu’avec un Bic, surtout si vous appuyez comme un malade avec la pointe de celui-ci. En effet : 1. La copie ne vous a rien fait ! 2. Si vous appuyez moins, ça marque aussi !
Derniers conseils : ne vous dites pas que vous ferez propre le jour du bac ; si vous n’avez jamais essayé avant, vous n’avez aucune chance de réussir ce jour-là… C’est comme au cent mètres, il faut de l’entraînement avant d’aller aux JO. Ce n’est pas du jour au lendemain que votre copie passera du « torchon » à la « serviette ».
À la fin du prochain devoir, posez-vous une question : est-ce que vous auriez envie de lire votre propre copie ? Si la réponse est non… bah c’est dommage, car vous n’aurez plus le temps de recommencer ! Mais vous y penserez à la prochaine interro…