#Progresser

J-7 Dernières mises au point : la philo.

La partie préparatoire au brouillon est essentielle. Décodez la signification des mots figurant dans l’énoncé. Que veut dire, pour le jury qui a posé la question, tel concept sur le plan philosophique, éventuellement littéraire ou scientifique ? Essayez de ne pas rester au premier degré. Concentrez-vous sur les éventuels paradoxes, qui sont très fréquents dans les énoncés proposés ; les jurys les adorent ! Faites jouer tous les sens possibles. Mettez sur votre brouillon toutes les idées que l’énoncé vous évoque. Ensuite, faites un plan en reprenant celles qui entrent de façon cohérente dans celui-ci et classez-les. N’essayez pas de tout faire rentrer… Gommez ce qui est secondaire, accessoire ou qui vous conduirait dans une autre direction.

Rappelez-vous que votre texte de philosophie doit comporter idéalment trois parties, elles-mêmes constituées de trois sous-parties, avec une introduction et une conclusion. La règle d’or de toute dissertation est la suivante : « Traitez le sujet, rien que le sujet et seulement le sujet ! ». Ne ramenez jamais à une pensée personnelle. Cachez votre point de vue en vous abritant derrière un philosophe célèbre que vous citerez abondamment… Cette discussion doit être « philosophique », c’est-à-dire fondée sur des concepts qu’il faut clarifier en ayant recours à des arguments bien choisis. Si les concepts doivent primer, l’emploi d’exemples, de citations donne plus de « chair » ou d’intensité au raisonnement.

Dans 1 semaine ! Dernières mises au point : les sciences humaines

Pour parvenir à formuler une problématique, on peut établir un questionnement en fonction de l’énoncé, à partir des questions suivantes : Qui ? Avec qui ? Quoi ? Où ? Pourquoi ? Pourquoi là et pas ici ? Combien ? Comment ?
Ces questions toutes simples sont à adapter à la logique du sujet. Elles vous permettent de formuler la problématique, mais elles ne doivent pas apparaître dans votre écrit.

Cette problématique sera le fil rouge de votre devoir. Elle est traitée grâce à un raisonnement logique et une sélection de connaissances. C’est le développement. Il consiste à mettre en ordre les arguments en suivant la problématique. Deux exigences sont à respecter :
– la clarté : les idées sont hiérarchisées. Au début de chaque partie, énoncez l’idée-force puis les thèmes que vous allez aborder dans les sous-parties. Développez chaque idée dans un paragraphe, étayez-la de faits, de dates, de données, éventuellement de graphes. Des phrases font transition entre les parties. Ces transitions concluent provisoirement le point précédent et annoncent l’étape suivante de la démonstration. Elles mettent en valeur la cohérence du plan.
– la qualité de l’expression : visez la rigueur dans votre démonstration, évitez surtout l’à-peu-près ou les allusions en utilisant un vocabulaire approprié1. N’affirmez jamais sans démonstrations, argumentations, exemples précis. Vous avez toujours intérêt à nuancer vos propos.

Dans 8 jours, le Bac – Dernières mises au point : les sciences

Votre argumentation doit être guidée par des verbes. Répondez à partir du verbe qui est dans la question. Quand c’est vous qui argumentez, ne les choisissez pas au hasard. Chacun a un sens plus ou moins précis :
– restituer : exposer, décrire, retracer, citer, etc. Ce verbe implique une précision et une fidélité par rapport au texte d’origine, au cours du professeur ;
– caractériser : mettre en évidence les caractéristiques, les particularités.
– commenter : expliquer un texte, un document, une publication, des résultats d’expérience, etc., en faisant des remarques, en donnant votre avis, en faisant des propositions, en illustrant par des commentaires, ou des exemples.
– comparer : rapprocher deux éléments d’une réponse pour en apprécier les ressemblances ou les différences.
– critiquer : prendre de la distance par rapport à un texte, un document, une idée, un résultat, juger, chercher ce qui est vrai ou faux, dégager les qualités et dénoncer les défauts.
– décrire : énumérer, passer en revue les différents aspects, rester objectif par rapport à ce qu’on décrit.
– démontrer : décortiquer les différentes étapes d’un raisonnement dans un certain ordre pour arriver logiquement à une conclusion.
– discuter : examiner les avantages et les inconvénients, ce qui précède et ce qui suit, le pour et le contre d’une hypothèse, d’une démonstration, d’un résultat.
– illustrer : donner des exemples, des données, une courbe, un histogramme, un diagramme, un schéma.

Dans 9 jours, le Bac – Dernières mises au point : les maths

Attention aux erreurs d’étourderie dans les calculs algébriques, par exemple des divisions par des termes qui peuvent s’annuler, des horreurs dans les manipulations des inégalités, des erreurs dans les calculs de dérivées ou de primitives, des inepties avec les variables muettes ou encore des oublis de crochets ou de parenthèses.
Ce n’est pas parce qu’il s’agit de maths que l’on peut négliger la présentation, la lisibilité, l’orthographe et la qualité de la rédaction. Les correcteurs ne perdent pas de temps à déchiffrer ce qui est mal écrit ; ce qui est illisible… n’est pas lu ! À tout moment, le correcteur doit savoir quelle est la question traitée. Vous avez donc intérêt à écrire en début de ligne le numéro de la question traitée. Ne laissez pas des ébauches de calcul ou de raisonnement sur votre copie. Si votre calcul n’est pas abouti, il ne vous rapportera pas de points et fera perdre du temps de lecture au correcteur, ce qui n’est jamais bien vu. Vous avez donc tout intérêt à faire vos calculs au brouillon et à les recopier une fois qu’ils seront finis. Utilisez à bon escient les symboles mathématiques. Attention aux mélanges d’égalités et d’inégalités ; à l’utilisation abusive du symbole de limite ; au rôle des quantificateurs ; à l’emploi des flèches, etc.
Vos raisonnements et vos démonstrations doivent être le plus concis possible. Adoptez un style impersonnel mais faites en sorte que votre copie soit toujours agréable à lire. Soignez les courbes quand on vous en demande. La première impression lorsque l’on ouvre un devoir est souvent déterminante. N’utilisez jamais d’abréviations et n’oubliez pas de donner aux méthodes et théorèmes utilisés leurs noms véritables. Rien ne doit être approximatif en math !

Dans 10 jours, le Bac – Inspirez, expirez

Il faut vous allonger sur un tapis ou sur de la moquette dans un lieu pas trop froid. Commencez par respirer calmement. Mettez votre main sur le ventre et essayez de respirer par le ventre. Ensuite, chacun des mouvements suivants doit être fait lentement :
– Inspirez en contractant les muscles des jambes et expirez en relâchant la pression.
– Pliez les coudes. Contractez en inspirant calmement et relâchez en expirant les deux mains, puis les biceps (les muscles avant des bras). Prenez le temps de reprendre la respiration entre deux mouvements.
– Contractez et ensuite relâchez le front. De même avec les mâchoires. Remontez puis laissez retomber les épaules. Toujours avec la même respiration.
– Bougez la tête (lentement) d’un côté à l’autre, d’avant en arrière, puis en cercle.
– Massez-vous très lentement le tour des yeux, huit fois comme le font les étudiants chinois.

Toujours en inspirant et en expirant calmement. Une respiration profonde est d’une grande efficacité pour chasser le stress. Elle favorise une meilleure oxygénation du cerveau. Pour bien respirer, après avoir fermé les yeux, inspirez profondément par le nez, ensuite, évacuez lentement l’air contenu dans les poumons par la bouche. Cette évacuation de l’air est plus lente que l’inspiration. Faites ce petit exercice chaque fois que vous sentez le stress monter en vous pour le vaincre.