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Dans 16 jours, le Bac – Vaincre le stress

– Pensez trente secondes à quelque chose de positif : un bon souvenir, un fou rire, une blague, une personne que vous aimez, un projet sympathique après les épreuves.
– Respirez profondément par le ventre.
– Pratiquez un exercice de relaxation.
– Faites du sport ou pratiquez une activité physique.
– Faites une sieste.
– Parlez de vos soucis à quelqu’un ou écrivez-les.
– Riez le plus souvent possible !

Surtout, évitez de :
– Consommer une drogue pour vous calmer, et notamment du tabac, du cannabis ou des tranquillisants. Toutes sont néfastes pour la santé, et empirent la situation, même quand elles donnent l’impression contraire.
– Grignoter, surtout des aliments très riches en sucres ou en graisses. Remplacez-les par un verre d’eau, une tisane, un fruit ou un laitage.
– Vous décourager. Acceptez ce moment difficile, sans vous lamenter, essayez de repérer ce qui est positif dans votre vie et cherchez en permanence des solutions.

Dans 17 jours, le Bac – Pourquoi tant de stress ?

Quand la situation est inquiétante – attendre ou passer une épreuve par exemple – et par manque de confiance en soi, le corps se met à produire de l’adrénaline pour l’aider à mieux gérer la situation. Les effets de cette hormone sont instantanés : accélération du rythme cardiaque ; augmentation de la tension artérielle ; contraction des muscles des bronches et des vaisseaux sanguins.
Malheureusement, quand ce stress se maintient trop longtemps, le corps s’épuise. Il vous faut parvenir à canaliser ou au moins à contrôler cette montée d’adrénaline. Ceux qui y arrivent réussissent à exceller dans les situations délicates. Si vous vous laissez dominer par ce stress pendant les révisions, difficile d’aller au bout. Pas de découragement, essayez de dédramatiser la situation, de vaincre vos angoisses, éventuellement en travaillant sur vous. Prenez déjà un peu de temps quand vous sentez la tension monter pour faire de la relaxation.

Si vous reconnaissez un ou plusieurs de ces symptômes (en l’absence de maladie) c’est sans doute-être que vous êtes (trop) stressé :
– mal de dos persistant, courbatures, maux de tête, mal de ventre
– problèmes pour vous endormir, réveils nocturnes, fatigue, même au réveil
– trous de mémoire
– humeur maussade, perte du sens de l’humour, irritabilité
– anxiété ; accélération de la respiration
– changements brusques d’humeur
– inquiétude, angoisse, panique
– baisse de la libido
– difficultés de concentration

Dans 18 jours, le Bac – Ave Caesar, morituri te salutant

Cette formule de salutation de l’empereur romain, contrairement à ce que l’on croit souvent, n’est pas celle que prononçaient habituellement les gladiateurs avant de combattre dans l’amphithéâtre, puisque les gladiateurs n’étaient pas tous destinés à mourir dans l’arène, loin de là : il n’y aurait eu aucun vainqueur au combat !
Et puis cela aurait coûté bien trop cher à celui qui offrait les jeux, fût-ce l’empereur… Enfin, le public romain aimait à faire gracier un gladiateur vaincu, s’il avait bien combattu. En fait, l’historien Suétone nous raconte que c’est au début d’un spectacle de combat naval sur un lac que les combattants saluèrent ainsi l’empereur Claude, lui donnant d’ailleurs le titre d’imperator (empereur) et non de César. Il aurait alors répondu : « peut-être pas ! ». Les combattants, estimant qu’il leur avait fait grâce, refusèrent alors tout bonnement de se battre. L’empereur eut le plus grand mal à les y obliger : il quitta sa place et courut autour du lac, alternant menaces et encouragements. L’anecdote ridiculisant l’empereur eut beaucoup de succès.

Dans 19 jours, le Bac – Soigner la conclusion

La conclusion est d’abord une réponse claire et synthétique à la problématique énoncée en introduction : Il s’agit de rappeler brièvement chacune des grandes idées que vous avez développées dans les parties. Elles devraient s’enchainer logiquement si le plan a été bien construit. Ce n’est pas le moment d’ajouter des exemples, des chiffres ou pire, une idée que vous auriez oublié en rédigeant, attention !

Une bonne conclusion comporte ensuite une ouverture, un élargissement qui invite, à partir de vos conclusions, à poursuivre la réflexion sous un autre aspect. Etape difficile qui peut donner lieu à des maladresses : il vaut parfois mieux renoncer à une ouverture plutôt que d’en proposer une à tout prix qui s’avère plate et sans intérêt.

Une ouverture bien faite tient compte des acquis du développement, qui donnent une expertise utile pour saisir un nouveau concept, une nouvelle notion ; il s’agit de montrer que le problème résolu éclaire d’un jour nouveau d’autres problèmes.

L’ouverture peut être diachronique : elle suggère que les faits décrits par le développement ont eu des conséquences. Par exemple, le règlement imparfait de la Première Guerre mondiale aura des conséquences dramatiques : la ruine et l’humiliation de l’Allemagne favoriseront en effet les mouvements nationalistes et l’arrivée au pouvoir du parti nazi. Elle peut également opérer un déplacement vers un autre domaine de la pensée ou de la création.

Dans 20 jours, le Bac – Savoir argumenter

Une argumentation est toujours composée de plusieurs « éléments de preuve » (ou prémisses) et d’une conclusion. Les éléments de preuve constituent les raisons d’accepter cette conclusion. À cette fin, ils doivent être mis en relation entre eux pour donner l’impression d’une cohérence. Une argumentation est convaincante si les prémisses sont acceptables ou acceptées et qu’elles sont jugées suffisantes pour soutenir la conclusion.

Exemple : Les centrales nucléaires sont-elles dangereuses?

Si je veux faire passer l’idée qu’il faut stopper leur développement dans le monde :
1. J’apporte des preuves : Les centrales nucléaires ne sont pas fiables : des accidents plus ou moins graves se sont déjà produits. Elles présentent un risque pour les populations locales. Exemples : Los Alamos 1945, Tchernobyl 1986, Xin Zhou 1992, Fukushima 2011.
Je m’appuie sur un exemple très évocateur en insistant sur les conséquences graves d’un accident. La catastrophe de Tchernobyl sera présentée en détails (augmentation régulière du nombre de cancers de la thyroïde chez les enfants de Biélorussie, de Russie et d’Ukraine…) ; les autres accidents, moins graves, seront abordés de façon plus brève.

2. J’apporte d’autres arguments
Les centrales nucléaires entraînent la présence de combustibles irradiés dangereux à transporter, onéreux et délicats à stocker : rapport de la convention Ospar 1999, présence radioactive à La Hague à proximité de l’usine Cogéma.
Elles perturbent à long terme les milieux naturels où elles sont installées. Exemple : les eaux du Rhône se réchauffent, certains poissons et certaines plantes disparaissent.

3. Je conclus en rappelant ma proposition de départ
Je propose une série de solutions pour ouvrir le débat (gel du programme de construction des centrales nucléaires, fermeture progressive des réacteurs à travers le monde, énergies de remplacement…) et j’ouvre sur la discussion.