#Progresser

Dans 21 jours, le Bac – La sacro-sainte consigne

Le vocabulaire employé par chaque discipline peut devenir source de problèmes. Quelques exemples de difficultés :
– quelques exemples de mots à connaître : inflation, retour sur investissement en économie ; concept et paradigme en philosophie.
– Les mots de la langue courante utilisés de manière différente : par exemples, les significations de force, puissance et travail n’ont rien à voir en physique et dans le langage courant.
– Les mots spécifiques à chaque discipline : par exemples, en mathématiques, une hypothèse est un axiome, c’est-à-dire un présupposé ; en physique, c’est une supposition qu’il faut confirmer.

Les termes employés dans une consigne ne sont pas toujours transparents : analyser, indiquer, expliquer, interpréter, conclure… Lisez plusieurs fois la consigne pour bien décoder les verbes qui la composent :
– Observer / examiner / étudier : activité d’observation.
– Trier / regrouper : activité de catégorisation.
– Classer / hiérarchiser /ordonner : activité de classement.
– Entourer / souligner / relever / repérer / lister/ répertorier / inventorier : activité de repérage.
– Justifier / expliquer / définir / déduire : activité d’explication.

Prenez un peu de temps, pour repérer les habitudes, les façons de raisonner, les implicites de chaque matière.

Dans 22 jours, le Bac – Opération commando

– Commencez tout d’abord par 30 minutes d’étude de votre première langue vivante, puis poursuivez par 30 minutes de votre deuxième langue. Votre planning de révision doit bien sûr être élaboré en fonction de vos épreuves. Travaillez par exemple pendant 2 heures votre matière principale dont 40 minutes de révision et 1 h 20 d’exercices. Consacrez ensuite 1 h 30 par matière. Vous vous fixerez un nombre de chapitres à l’heure par rapport à une épreuve à faire.
– Commencez par les matières les plus rébarbatives ou par celles qui demandent beaucoup de mémorisation, terminez par les matières qui nécessitent des exercices.
– N’oubliez pas qu’il est primordial de s’imposer des pauses entre chaque matière. Vous arriverez, ainsi, à faire une rotation complète des matières sur deux jours sans vous lasser ni vous déconcentrer.
– Pour travailler, mémoriser ou vous exercer au mieux dans une formule « commando », il vous faut être totalement investi dans votre projet et dans votre sujet. On s’isole (en d’autres termes, on travaille seul… on prévoit seulement des temps à deux ou à trois pour coopérer, pour s’expliquer, pour s’interroger. Ensuite on repart dans son coin.
– On coupe son téléphone ; on éteint son ordinateur, sauf bien sûr si on travaille avec. On ne se concentre que sur une seule chose : ses révisions ou ses exercices ! On se lance des défis : être capable d’ingurgiter tel chapitre, de faire un nombre d’exercices en un temps donné.
– N’oubliez pas un contexte confortable : à votre bureau, dans votre chambre, sur votre terrasse, dans un jardin à l’ombre… mettez un panneau : Ne pas déranger !

Dans 23 jours, le Bac – Ce que votre cerveau n’aime pas

En période de révisions, surtout quand elles commencent à devenir intenses, essayez de vous passer :
– du café ; à des doses faibles (une à deux tasses), on constate des effets positifs : augmentation de la vigilance, sensation de bien-être, un certain dynamisme et une meilleure concentration. Mais à partir de quatre tasses à la suite, les effets sont très négatifs : anxiété, tremblements, irritation, accélération du rythme cardiaque… Essayez plutôt le thé, à dose raisonnable. Le thé vert à la menthe est le plus riche en antioxydants.
– des acides gras saturés ; attention à une alimentation trop riche en viande, en sauce et en produits laitiers ;
– du tabac : il n’est bon pour rien ! Les dommages au cerveau sur la durée après l’âge de 20 ans sont particulièrement impressionnants.
– des sucres simples également, comme le saccharose des morceaux de sucre. Ceux-ci provoquent des pics glycémiques suivis de baisses parfois importantes. Ces variations brusques du taux de sucre sanguin ne sont pas appréciées par votre cerveau.

Dans 24 jours, le Bac – Le conseil de Sartre

Vous répétez sans cesse que « vous ne l’avez pas fait exprès » ? Vous avez besoin de Sartre de toute urgence. Comme il est impossible de savoir, de l’extérieur, si l’intention était bonne ou mauvaise, Sartre nous propose de juger un homme uniquement sur ses actes. Mais attention, vous l’avez compris : on ne le juge pas sur un seul acte, mais sur « la somme de ses actes ». À tout moment de sa vie, certes, mais aussi, bien sûr, à la fin de sa vie. Il est donc toujours possible de rectifier le tir. Sartre répondrait : « peu importe que vous l’ayez fait exprès ou non, seul m’importe ce que vous avez fait et, surtout, ce que vous ferez. Si vous voulez que l’on vous croie, il n’y a qu’une chose à faire : ne pas recommencer ». Notre vie est ce chemin que nous réorientons chaque jour, jusqu’à la mort. Notre vérité n’apparaît que dans nos actions, ces morceaux de soi jetés devant le regard des autres. Être responsable, ce n’est pas répondre de ses intentions, mais de ses actes. Et être adulte, c’est aussi cela. De même, si, devant un obstacle, vous prétendez sans cesse que vous n’avez pas les qualités, que le tennis, les maths… ne vous correspondent pas, alors consultez encore Sartre. Encore une fois, vous ne serez jugés que sur actes. Sartre a révolutionné la philosophie avec une idée forte : il n’y a donc rien qui soit fait, ou pas fait, pour un homme, rien qui lui « corresponde ».

Dans 25 jours, le Bac – La fortune sourit aux audacieux

C’est un hémistiche de Virgile (Énéide, X, 284) passé en proverbe. Il est également employé sous des formes légèrement différentes par Ovide (Fastes, II, 781, et Métamorphoses, X, 586) chez qui la divinité (deus) accompagne la fortune. Il signifie que les hommes audacieux et entreprenants, à la guerre comme en amour, sont favorisés par la chance qui est le sens de « Fortune » chez les Romains. On peut l’utiliser comme une constatation, en cas de succès, ou une incitation à l’audace. Cette confiance en l’homme qui saisit sa chance fait penser à l’adage beaucoup plus récent : « Aide-toi et le Ciel t’aidera ».