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Dans 31 jours, le Bac – Le conseil de Nietzsche

Vous trouvez que votre vie est morne, que vous ne vivez rien de palpitant ? Alors appliquez la méthode nietzschéenne, que nous pourrions appeler la « méthode de l’éternel retour ». Prenez l’instant que vous êtes en train de vivre – vous êtes assis dans un bus, en train d’embrasser quelqu’un que vous aimez, de comprendre une idée, de vous endormir devant la télé… – et demandez- vous si vous aimez cet instant assez pour en désirer « l’éternel retour », si vous l’aimez assez pour pouvoir vouloir le vivre éternellement. Oui ? Ou non ? Si la réponse est non, alors cessez tout de suite de le vivre. Ainsi, peu à peu, une sélection s’opérera entre les instants qui méritent de revenir éternellement et les autres. Peu à peu, ne reviendront que les instants qui méritent de revenir éternellement, et votre vie deviendra palpitante ! Il est donc possible d’utiliser la notion nietzschéenne d’« éternel retour » comme une méthode pour intensifier son existence. Bien sûr, les instants que nous souhaitons vivre éternellement sont très rares, et si nous pouvions appliquer cette méthode jusqu’au bout, nous finirions par ne plus vivre que des instants parfaitement intenses, ce qui est contradictoire parce qu’un instant est toujours intense par contraste avec celui d’avant. Le conseil de Nietzsche n’est donc que partiellement applicable. Mais la référence à cet « éternel retour » de l’instant peut quand même servir à évaluer les différents instants que nous vivons, et les différentes activités que nous pratiquons : lequel ou laquelle se rapproche le plus de cet idéal-là de vie intense ?

Dans 32 jours, le Bac – Le chant des sirènes

Chez Homère, les deux Sirènes vivaient sur une île proche de Charybde et Scylla. Elles avaient pour triste habitude d’attirer invinciblement, par leur chant mélodieux et séducteur, les marins qui, dirigeant leur navire vers elles, heurtaient des écueils, sombraient et y trouvaient la mort. Ulysse échappa à ce danger, averti par la magicienne Circé, en demandant à ses compagnons de se boucher les oreilles : lui-même les garda ouvertes mais il s’attacha au mât pour ne pas aller vers elles. Dans des récits postérieurs à Homère, les Sirènes étaient des monstres féminins, selon les uns mi-femmes mi-oiseaux, selon les autres mi-femmes mi-poissons. Plus tard, sans doute pour mieux accorder la beauté de leur voix à celle de leur corps, les Grecs en firent de belles femmes. En français, le chant des sirènes qualifie toujours leur pouvoir d’attraction, mais on en oublie parfois le caractère dangereux… On a ainsi appelé « sirène » les alarmes qui, en principe, avertissent d’un danger, contrairement à ce que faisaient les Sirènes de la mythologie.

Dans 33 jours, le Bac – Leçon d’anglais : l’adverbe

– En anglais, comme en français, l’adverbe est un mot invariable.
– En anglais, les adverbes se forment le plus souvent à partir de l’adjectif auquel on ajoute le suffixe –ly : l’adjectf sad (triste) donne l’adverbe sadly (tristement).
– Les adverbes concernés par cette règle peuvent parfois subir des modifications orthographiques, c’est pourquoi il faut souvent se référer au dictionnaire. Par exemple lucky/luckily, simple/simply , full/fully.
– Attention ! Certains mots se terminant en -ly sont des adjectifs et non des adverbes. A retenir : friendly (amical), lovely (joli, mignon) et silly (sot).
– De même qu’en français tous les adverbes ne se terminent pas en -ment, en anglais tous les adverbes ne se terminent pas en -ly.
– Certains adverbes ont la même forme que l’adjectif qui leur correspond. C’est le cas des adverbes-adjectifs suivants : daily, weekly, monthly, yearly, early / late, back, close, fast, first / last, hard, inside / outside, little, long, loud, low, near, next, only, opposite, quick, round, slow, very etc.
– Certains adverbes ne correspondent à aucun adjectif. C’est le cas des adverbes suivants :
almost, always, often, sometimes, never etc.

Dans 34 jours, le Bac – Prévoir des temps de repos

Quand vous révisez intensément plus de dix heures dans une journée (on peut rêver), fermez les yeux pendant cinq minutes toutes les heures et faites le vide. Ce n’est pas non plus du temps perdu, cela vous permet de tenir le rythme plus longtemps.

Dopez votre cerveau avec de petites siestes ! Largement adoptée en Asie ou dans le sud de l’Europe, la sieste reste encore taboue en France. Pourtant elle est reconnue pour :
– régénérer la dynamique du cerveau ;
– améliorer la mémoire, la concentration ;
– augmenter la créativité.
Grâce à son potentiel apaisant, la sieste diminue sensiblement le stress. Une « bonne » sieste, ce n’est pas plus de vingt minutes. Les dépasser aurait un effet contraire. Mettez un réveil éventuellement au début. Ensuite, ce sera automatique. Commencez par des siestes de dix minutes. Pour vous aider à vous relaxer, écoutez de la musique douce ou podcastez une émission de France Culture…

Si vous êtes définitivement allergique à la sieste et de nature énergique préférez les activités physiques. Pour maintenir votre corps en harmonie et en dynamique, pensez à associer à toute sollicitation intellectuelle intense un effort physique. Faites des mouvements chez vous, allez courir autour de votre immeuble. Si vous avez le privilège de posséder un jardin allez arroser les plantes, arracher quelques mauvaises herbes pendant dix minutes…

Dans 35 jours, le Bac – On se bouge

À l’université anglophone de Brême (Allemagne), la Jacobs University, des chercheurs en sciences du sport ont présenté les résultats de l’étude « Bewegtes Alter » (qui signifie « le troisième âge en mouvement »). Après 12 mois d’étude, sur 115 participants âgés de 65 à 75 ans, les scientifiques ont pu démontrer qu’une activité physique régulière d’endurance ou de gymnastique permettait d’augmenter de 20 % les facultés cognitives de notre cerveau. Ce qui est vrai pour vos grands-parents est encore plus valable pour vous.
L’exercice physique produit des substances qui aident le cerveau à agir, prendre du recul, décider, réfléchir, penser… C’est un moyen de lutte contre le stress, car il assure un meilleur équilibre nerveux. C’est lui qui permet de se défouler après (ou avant) de longues journées de cours, où il faut surtout ne pas bouger d’un poil. Enfin, il facilite un sommeil profond et réparateur.