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Dans 36 jours, le Bac – Le croquis de géographie

Normalement, vous avez vus cette année les 5 ou 7 croquis susceptibles de tomber, reste à ne pas oublier d’apporter votre matériel le jour J : des crayons de couleur (déjà taillés), quelques feutres fins (rouge, bleu, noir, vert) et une règle (ou alors le luxe : un normographe).
D’abord, la légende doit être organisée pour répondre au sujet. Classez vos différentes rubriques dans deux ou trois parties avec si possible des sous-parties dont les titres seront évocateurs, un peu comme des titres de chapitres.
Ensuite, on passe aux choses sérieuses : la réalisation du croquis … là nous ne sommes pas tous égaux face au soin et à la maîtrise du matériel. Quelques conseils peuvent permettre d’éviter la catastrophe (càd un croquis illisible et brouillon) ou mieux, de décrocher une super note :
– On évite à tout prix le feutre fluo et le crayon à papier sur le croquis.
– On commence par les surfaces à colorier et toujours au crayon de couleurs.
– Les figurés ponctuels et linéaires ensuite (avec des feutres fins ou des rollers par exemple qui rendent bien les contrastes). La précision des localisations est importante.
– Attention : chaque figuré en légende doit être identique sur le croquis, y compris le sens des hachures éventuelles (à la règle les hachures !!!).
– Enfin, last but not least : la nomenclature et le titre ! Ne jamais rendre de carte muette mais faire apparaitre (toujours horizontalement) les noms de pays, de régions, de villes importants…

Dans 37 jours, le Bac – L’astuce de François Dufour

– Bien lire le sujet trois fois
– Avec un surligneur, pour repérer les mots clés dans un sujet, les passages clés dans un texte et les données clés dans un document.
– Repérer l’intérêt du sujet, sa « problématique ».
– Répondre à la question posée dans le sujet ou suggérée par le sujet : La question de base est qu’est-ce qu’on attend de moi…et non ce que je sais…
– La gamelle c’est le hors-sujet !
– Pour l’élève savant : Ne pas tordre le coup à ses connaissances pour les faire entrer dans le sujet.
– Pour l’élève nul : ne pas répondre à une autre question que celle posée par le sujet.
– La gamelle, c’est aussi le contresens dans la définition des notions (ex. en éco, confondre déficit budgétaire et déficit commercial ; en philo, confondre réalité et vérité).
– Pas de crise de panique puisque 8 sur 10 auront le bac, même ceux qui vont faire des erreurs.

Dans 38 jours, le Bac – Le conseil de Kierkegaard

Vous n’arrivez pas à vous décider ? Vous êtes incapable de trancher, de choisir ? Comprenez déjà qu’un choix n’est pas une décision. Un choix est rationnel, explicable. Une décision se joue toujours quelque part dans l’au-delà de notre raison, dans une sorte de folie de l’instant. Ainsi, on choisit de s’endetter pour acheter un appartement mais on décide de se marier. On choisit de faire une terminale scientifique…mais on décide de prendre une année sabbatique et de partir autour du monde. L’idée cartésienne de libre arbitre repose sur celle de choix, non de décision : faire preuve de libre arbitre, c’est être capable d’arbitrer en raison, de choisir de satisfaire un désir plutôt qu’un autre. Mais Descartes sait aussi que « l’irrésolution est le pire des maux ». Agir dans le doute, c’est alors décider, et non choisir. La décision relève de l’art, non de la science. De l’intuition, non de l’argumentation. Tous les grands décideurs vous le diront : le jour où on le sent, on ne sait pas pourquoi. Peut-être faudra-t-il, vis-à-vis des autres, faire « comme si » : comme si on savait, comme si on pouvait expliquer son « choix », sa décision, en fait. Mais la vérité, c’est qu’on ne sait pas – si on savait, il n’y aurait rien à décider. Choisir, c’est écouter les arguments de sa raison et en tirer des conséquences logiques. Décider, c’est écouter le mouvement de la vie en soi et lui donner son assentiment, parfois au prix de la raison. Ainsi s’opère le « saut méta-rationnel de la foi » : c’est justement parce qu’il n’y a aucune raison de croire en Dieu que je peux décider d’y croire. Comme un saut dans le vide. Comme Abraham s’apprêtant à sacrifier son fils sur ordre de Dieu – un ordre irrationnel, fou. Comme Kierkegaard lui-même, peut-être, rompant subitement, sans raison apparente, ses fiançailles avec son grand amour Régine Olsen. Il y a dans toute décision quelque chose de ce saut dans le vide, quelque chose de cette folie et de cette liberté au cœur desquelles nous nous sentons exister. Bien ternes sont, par contraste, toutes nos raisons de choisir – si bonnes soient-elles…

Dans 39 jours, le Bac – Pas un jour sans une ligne

Il s’agit d’un proverbe latin forgé pour évoquer la méthode de travail du plus célèbre peintre grec de l’Antiquité, Apelle, qui fut notamment le portraitiste d’Alexandre le Grand (IVe siècle av. J.-C). Selon Pline l’Ancien (Histoire naturelle, XXXV, 84), Apelle ne passait pas un seul jour sans s’exercer à tracer une ligne sur un tableau. La finesse de ses traits était renommée dans l’Antiquité. Il fit un concours avec l’un de ses confrères, le peintre Protogène de Rhodes : l’un traçait une ligne de couleur, puis l’autre devait en tracer une autre au milieu de la précédente, donc toujours plus fine. Protogène dut s’avouer vaincu. Une autre anecdote concernant Apelle est passée en proverbe dans l’Antiquité. Le peintre, très soucieux de l’exactitude, se plaçait, disait-on, derrière ses tableaux pour connaître le jugement du public. Un jour, un cordonnier remarqua qu’une sandale était peinte avec une attache de moins qu’il n’en fallait. Apelle, mortifié, corrigea l’erreur. Le lendemain, le cordonnier, tout fier de son succès, se mit à critiquer la jambe. Cette fois, Apelle furieux le tança : « Un cordonnier n’a rien à voir au-dessus de la sandale ! » Ce qui donne dans sa version latine « ne sutor super crepidam ». En français, nulla dies sine linea se rapporte plutôt au travail des écrivains.

Dans 40 jours, le Bac – Pour en finir avec votre anglophobie

– Parce qu’il y a de l’anglais au bac ! Coefficient 3 minimum, pour toutes les filières.
– Aujourd’hui, toutes les sociétés tentent de se vendre ailleurs qu’en France (on n’a plus de blé…), donc quand ils voudront vous embaucher, il faudra bien que vous maîtrisiez l’anglais.
– Les recruteurs ne cherchent pas des gens qui parlent une langue étrangère, mais deux !!!
– Si, comme c’est sans doute le cas, vous souhaitez poursuivre vos études, sachez que vous ne vous débarrasserez pas si facilement de l’anglais. Lui aussi, il vous poursuivra.
– Parce que personne ne fera l’effort de parler français à l’étranger…
– Parlons culture, ouverture d’esprit, évasion sur le monde, civilisations, métissage… L’anglais, c’est ça aussi ! Pratiquer une langue étrangère pourra aussi faciliter vos voyages.