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Dans 56 jours, le Bac – Oral ô désespoir 3/5

Pas de secret ! Plus vous avez préparé l’épreuve orale, moins vous serez stressé ! Comme indiqué plus haut, quand vous vous entraînerez, imaginez que vous parlez au professeur ou au jury qui vous attend le jour J. Un examen oral se réussit d’abord grâce à la confiance en soi. C’est automatique : il faut perdre votre timidité, votre manque de confiance… Plus vous y croirez, plus vous serez confiant, et plus ça « marchera » ! Il faut savoir vous « vendre », mais sans arrogance, sans en faire trop. Tout ceci est à envisager en amont. Au moment de l’épreuve, pensez seulement à respirer par le ventre pour vous relaxer. Une minute d’exercice avant l’entrée « en scène » suffit.

Dans 57 jours, le Bac – Oral ô désespoir 2/5

Pour commencer, entraînez-vous à lire vos cours à voix haute en les enregistrant, puis en les réécoutant. Entraînez-vous avec des amis ou des proches. Entraînez-vous ensuite à ne plus lire vos notes, par exemple en regardant dans un miroir ou une photo accrochée sur un mur. Si vous avez peur d’oublier des points importants, faites-vous un pense-bête avec quelques mots clés et leur articulation. Entraînez-vous également sur votre intonation, votre rythme. La voix a un vrai pouvoir sur les mots. Une seule intonation portée sur une syllabe peut changer le sens d’une phrase. Le jour J, ne parlez pas « dans votre barbe » ! Lancez vos mots de façon qu’ils atteignent votre jury et laissez-lui le temps d’y réfléchir ! Évitez de balbutier, de baisser la voix en fin de phrase. Variez votre ton et votre intensité en regardant bien le jury. Faites de courtes pauses pour donner le temps au jury de recevoir ce que vous dites. Attention à ne pas scander votre exposé par des « euh… », « eh bien », « alors », « bon »… Et si vous avez une hésitation, un besoin de réfléchir à la question, il vaut mieux un temps de silence.

Dans 58 jours, le Bac – Oral ô désespoir 1/5

Quelle que soit l’épreuve orale, mettez-vous en situation pour voir vos réactions. Faites seul un jeu de rôle devant une glace : « vous êtes devant un examinateur ou un jury et vous devez prendre la parole ». Que ressentez-vous ?

1 – Sentez-vous la panique entrer en vous ? Votre cœur accélère-t-il ? Votre bouche devient-elle pâteuse ? Balbutiez-vous ? Savez-vous quoi dire ?
Si vous vous reconnaissez, il faut faire un travail sur vous et gagner en confiance. Quelle que soit la situation orale (le bac évidemment mais aussi toutes les situations futures de votre vie) vous devez apprendre à parler avec aisance et clarté pour faire passer vos idées. Des techniques de prise de conscience, de relaxation peuvent atténuer vos blocages et transformer cette énergie négative en énergie positive. Pour changer, il vous faut vaincre des automatismes qui sont ancrés en vous depuis longtemps, et pour y arriver il faut d’abord en prendre conscience et, à l’aide d’exercices, les « déprogrammer ».

2 – Ressentez-vous une certaine confiance en vous ? Avez-vous en tête ce que vous avez à dire ? Pouvez-vous commencer à parler d’une voix claire, calme et assurée ?
La confiance est évidemment un plus mais pas trop de décontraction, un peu de stress permet de mobiliser ses capacités. Quoiqu’il en soit, renforcez ce potentiel en faisant plusieurs fois le même exercice ; en présentant un sujet qui vous « tient à cœur » devant des amis ou des parents. Filmez-vous pour repérer votre style et votre posture : élocution, rythme, geste, et corrigez vos erreurs. La vidéo étant sans pitié, vous prendrez aisément conscience de vos tics et vos tocs… C’est ainsi que les hommes et les femmes politiques avancent. Faites de même.

Dans 59 jours, le Bac – Le conseil de Spinoza

Pourquoi, si vous êtes triste, ne pas suivre le conseil du philosophe qui concevait la joie comme l’aboutissement de la philosophie ? Spinoza définissait la tristesse comme « le passage de l’homme d’une plus grande à une moindre perfection ». Lorsque vous êtes triste, c’est donc que le monde vous affecte d’une manière qui diminue votre puissance d’agir. Peu importe d’ailleurs ce qui vous affecte, que cela soit l’état du monde, la bêtise de vos contemporains ou une blessure narcissique. Ce qui importe ici est que vous soyez affecté, que vous pâtissiez, et que vous puissiez, grâce à Spinoza, lutter contre la tristesse en changeant votre passivité en action. Mais comment ? Pas en changeant le monde – c’est impossible, on ne change pas Dieu ! –, mais en le comprenant. Pour ne plus être triste, il faudrait comprendre les causes de votre tristesse. Comprendre les causes, c’est en effet « passer d’une moindre à une plus grande perfection ». Nous pourrions donc essayer d’être spinoziste sans l’être jusqu’au bout : sans souscrire à son déterminisme total. Cela reviendrait, ponctuellement, à essayer de lutter contre la tristesse qui nous affecte en développant cette activité – qui rend joyeux –, de comprendre pourquoi nous sommes tristes !

Dans 60 jours, le Bac – 30 secondes pour se mettre en action

Le but : Juste avant de commencer à travailler, chez vous ou en vous installant au début d’un cours, ces 30 secondes vont vous permettre de vous mettre en projet, d’être attentif, de comprendre et de mémoriser. Donc d’être plus actif et plus efficace, rapidement.

Comment faire : Pendant 30 secondes, pas plus, représentez-vous la tâche à réaliser. Imaginez-vous en train de travailler, ce qui permet de vous concentrer et de démarrer. Il faut aussi vous mettre à l’esprit le but du cours ou du travail à réaliser.

Pourquoi : Préparer le travail à faire met le cerveau en marche. Un peu comme un échauffement pour un sportif. Se mettre à travailler rapidement permet de : ne pas perdre de temps et donc d’avoir plus de temps libre ensuite, éviter de traîner 15 minutes avant de s’y mettre; ne pas être passif, savoir ce qui est attendu.