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Dans 78 jours, le Bac – Le neurone, votre ami

Comprendre comment marche la mémoire facilite l’apprentissage. On a beaucoup d’idées fausses à son propos. Le cerveau utilise l’ensemble de son cortex pour mémoriser. Pour chaque connaissance, des centaines de millions de neurones se mettent en place en réseaux. Cela semble beaucoup et pourtant c’est peu. Il est vrai que nous en possédons 100 milliards. Certains sont situés dans des zones auditives, d’autres dans des zones visuelles ou kinesthésiques, d’autres encore dans des secteurs qui servent à décrypter les mots. D’où les dominances. Si on s’exerce à faire travailler les autres zones, on augmente ses capacités. Plus on mémorise, plus on fait de liens entre les cellules nerveuses – on nomme cela des synapses – et entre les réseaux de cellules nerveuses. Ce processus augmente en permanence notre capacité de révision. L’obstacle est le plus souvent au niveau du désir de mémoriser. Alors on trouve toutes les excuses : on est fatigué, trop vieux, pas habitué ou « ce n’est plus nécessaire, il y a Internet » ! Pensez que mémoriser est une chance. Plus on mémorise, plus on a de potentiel pour se débrouiller et plus on gagne du temps. Inutile de faire une recherche chaque fois. Pour retrouver facilement le savoir, il est nécessaire d’avoir plusieurs ancrages. Une image, du texte, un mot qui vous parle, un son associé, éventuellement un ressenti ou une émotion, etc. Plus vous avez d’idées, et même de sensations associées, plus facilement vous retrouverez l’information recherchée.

Dans 79 jours, le Bac – Corps sain, esprit sain

Il y a forcément un sport qui vous convient. Trouvez celui qui correspond à vos envies. Même la marche est un sport. Essayez des sports différents pour le plaisir de découvrir mais il ne faut pas en changer au moindre obstacle. Quelques efforts permettent de les surmonter. On est ensuite d’autant plus heureux d’avoir réussi. Le sport est indispensable à votre équilibre, il permet de :
– Se défouler, et donc éviter de passer ses nerfs sur les autres.
– C’est bon pour le cœur.
– Cela diminue les risques de surpoids, car vous brûlez beaucoup de calories.
– Cette occasion de bouger compense l’immobilité pendant les cours ou le travail.
– Apprendre à maîtriser son corps. Les muscles, ça doit être musclé ! Et ce n’est pas pour faire joli. Ce sont eux qui permettent à votre corps de tenir debout, de bouger.
– Tenter de nouvelles expériences.
– Réduire son stress.
– Favoriser la venue du sommeil.
– Apprendre le fair-play et la bonne compétition.

Dans 80 jours, le Bac – Le conseil de Platon

Vous demandez sans cesse l’avis des autres et êtes incapable de trancher ? Vous êtes toujours d’accord avec le dernier qui a parlé ? Vous vous perdez dans la diversité des points de vue parce que vous attendez que l’un d’eux vous délivre la réponse, la solution clef en main ? Mais faites-vous confiance ! proposerait simplement Platon. Car la vérité est en vous. Elle n’est pas à l’extérieur de vous-même, dans des connaissances dont d’autres disposeraient et pas vous. Souvenez-vous du Ménon, dans lequel Platon expose sa théorie de la réminiscence : il n’y a pas si longtemps, vous viviez aux côtés de cette vérité qu’aujourd’hui vous cherchez ; vous nagiez ensemble dans le grand bain des idées éternelles ! Interprétons ce mythe : il y a en vous, au fond de vous, beaucoup de choses dont vous n’avez même pas conscience. Mais attention : cela ne signifie pas que vous n’avez pas besoin des autres, ni du dialogue avec eux. Vous en avez besoin, mais d’une manière platonicienne : vous avez besoin du dialogue avec les autres pour pouvoir dialoguer avec vous-même, pour que les remarques des autres vous permettent d’accoucher de votre vérité. Vous n’avez pas besoin de dialoguer avec les autres parce qu’ils détiennent la vérité ou la réponse. Le conseil de Platon, ce serait d’abord de cesser de croire que l’autre détient la réponse, la vérité, sans pour autant cesser de se tourner vers lui. Dans la plupart des dialogues de Platon, Socrate ne délivre pas la vérité, il délivre ses interlocuteurs de leurs préjugés, les aide à entendre les contradictions de leur discours. Il ne délivre pas « quelque chose » : il délivre de quelque chose. Faites-vous confiance, dialoguez avec les autres et attendez ce moment où surgit l’évidence : celle qui indique que vous « reconnaissez » quelque chose. Cette évidence, bien sûr, ne vient pas tout de suite. Autrement, ce serait une simple opinion, et c’est ce que Platon combat : cette opinion première, qui est, comme il l’écrit dans le Philèbe, « du genre du cri ». Cette évidence vient après un certain temps, à la manière d’une récompense : alors, on ne peut pas ne pas la voir.

Dans 81, jours, le Bac – S’endormir sur ses lauriers

Le laurier était, en Grèce comme à Rome, une plante dont on tressait des couronnes, symboles de victoire. C’est ainsi que les généraux romains vainqueurs, ainsi que leurs soldats, étaient couronnés lors de la cérémonie du triomphe. En français, les lauriers sont toujours associés à l’idée de succès, y compris dans les examens puisque « lauréat » (en latin : laureatus) signifie couronné de lauriers. Le sens de l’expression en français signifie : abandonner par négligence et paresse une chose bien commencée ou se contenter d’un premier succès.

Dans 82 jours, le Bac – Faites-vous confiance

D’abord, ne jamais se lamenter ! Mettez en place une démarche de changement ; et pour commencer, il vous faut dépasser une série d’évidences erronées :
– croire que si « les révisions ne donnent rien, n’avancent pas », « c’est votre faute », « je ne suis pas bon », « pas à la hauteur ». Ces difficultés sont votre point de départ ; qu’est-ce que vous pouvez entreprendre pour les dépasser ?
– croire qu’on ne peut rien faire : « je suis coincé », « c’est trop compliqué », « je n’ai pas les moyens ». Qu’est-ce que je peux introduire comme « plus » à mon niveau avec mes possibilités ?
– croire que le problème est résolu parce qu’on va voir un spécialiste de la confiance ou qu’on s’inscrit dans une formation ad hoc. Ce peut être un palliatif. Mais attention aux solutions « bonne conscience ». Ici aussi, tout dépend de vous. Si vous ne travaillez pas sur vous, rien ne se passera. L’autre ne peut être qu’une ressource, qu’un « plus ».

Quand rien ne marche ou que vous vous sentez revenir en arrière : ne perdez pas vos moyens ! Ne dites pas : « Je suis nul ». Dites plutôt : « J’ai fait un faux pas » et demandez-vous pourquoi. Tirez de cette non-réussite un avantage en travaillant sur vos supposées erreurs. Et pour commencer, pensez : « Ma personne n’est pas en cause, je ne suis pas encore au point. Je vais apprendre de mes erreurs». Chacun de nous possède des ressources et des capacités. Prenez conscience des vôtres. Faites la liste de ce que vous savez faire et concentrez-vous sur vos succès et vos réussites quel qu’en soit le domaine.