Installez les pommes de terre hâtives, dans des sillons de 15 cm de profondeur, distants de 40 à 50 cm. Prévoyez un espace entre les plants de 25 à 30 cm sur le rang.
#Progresser
Dans 83 jours, le Bac – Ce qui vous attend
Pas question de foncer directement dans les révisions comme on pourrait le penser habituellement. Tout commence par une « prise en main » du concours ou de l’examen : en quoi consiste cet examen ? Qu’est-ce qu’on attend de moi pour que je réussisse ?
Il importe en particulier de bien connaître la nature précise des épreuves : combien d’épreuves écrites ? Comment se déroulent-elles ? Y a-t-il des épreuves orales ?
Chaque examen, chaque concours a ses propres pratiques. Pour le baccalauréat général, un site du ministère de l’Éducation nationale vous fournira tous les renseignements (EDUSCOL). Attention ! Sachez que chaque année il y a des épreuves anticipées et des mesures transitoires. Il vaut mieux les identifier pour ne pas avoir de surprises. Il est important également de savoir quel matériel est nécessaire, demandé ou accepté, par exemple pour les calculatrices.
Bien sûr, il est essentiel de connaître les épreuves des années précédentes. Vous trouverez dans le commerce des annales et des sites particulièrement bien faits, certains gratuits, d’autres payants mais l’investissement en vaut la peine. N’hésitons pas à le répéter, chaque épreuve de concours ou d’examen est différente. L’étape suivante consiste à s’assurer que vous comprenez exactement l’intitulé des épreuves, c’est à dire ce qu’on attend de vous. Par exemple, avez-vous pris en compte les différences entre une épreuve d’éco et une épreuve d’histoire, une dissertation de français et celle de philosophie ?
24 mars – Printemps pluvieux, été serein.
Semez le basilic au chaud et mettez-le en place en mai. Au jardin, commencez les semis de persil après avoir fait tremper les graines une nuit.
Dans 84 jours, le Bac – Prendre plaisir à réviser
Comme pour tout désir, tout part de l’intérieur de chaque personne. L’enseignant ne peut rien à la place de l’élève. Celui qui révise est « auteur » de son propre parcours. Il peut accepter des pratiques scolaires très rébarbatives :
– quand il est passionné par un sujet ;
– parce qu’il a une visée : réussir une chose à laquelle il croit ou qui va lui apporter un « plus ;
– parce que la situation présente une signification particulière pour lui.
Intéressé, passionné, c’est selon, il peut travailler par lui-même, s’investir, donner de sa personne. Regardez par exemple quelqu’un faire du skate ou du roller. Il tombe, se fait mal, recommence des milliers de fois la même tâche. Celle-ci n’est plus perçue comme un exercice simplificateur ou rébarbatif ; et elle fait sens d’entrée. Une activité, pour être vraiment « désirable » et que vous vous investissiez à fond, doit répondre :
– soit à un besoin ; les besoins de base : manger, se protéger étant habituellement assouvis, il vous faut aller chercher en vous ce qui peut vous faire bouger : exister, posséder, gagner de l’argent, jouir, pouvoir, être reconnu, etc.
– soit à ce que nous nommons un projet d’être (« être le premier » ou « parmi les premiers », « être un gagnant », etc.) ou à un projet de faire (« réussir ce concours pour… », « avoir une revanche sociale », « répondre à une attente familiale », etc.).
Dans les deux cas, essayez de trouver ce qui peut vous « pousser » à réviser. Les sources du désir d’apprendre sont multiples : besoin, estime, autonomie, sens, plaisir, joie… Ces sources sont spécifiques à chaque personne. Recherchez donc les vôtres.
23 mars – Lune brouillée, pluie assurée.
Rempotez les plantes vertes qui sont à l’étroit dans leur pot ou celles dont le terreau est appauvri. Attendez la fin de la floraison pour les plantes fleuries.
Dans 85 jours, le Bac – La panne de motivation
La remotivation, c’est du travail sur mesure. Chacun se remotive comme il le peut. Il s’agit de trouver sa méthode. Voici quelques pistes à explorer :
Trouver la carotte qui vous fera avancer : les prochaines vacances, un projet de voyage, un week-end sympathique, une fête… L’idée, c’est de se dire : je travaille à fond maintenant pour pouvoir profiter demain pleinement de ces moments.
Se forcer à aller avec des gens qui vous tirent vers le haut (pas forcément bons en classe, mais qui savent s’organiser pour travailler et entraîner les autres). S’ils n’existent pas dans votre entourage, trouvez un camarade dans la même galère et travaillez ensemble. C’est aussi motivant de sentir qu’on fait des progrès en commun.
Faire appel à un adulte qui pourra vous épauler : quelqu’un capable d’avoir du recul sur votre situation et surtout qui a les compétences pour vous coacher sur le long terme. Un coach scolaire, un étudiant, un prof à la retraite, un copain de ton grand frère, etc.
En parler à des adultes au lycée, notamment la conseillère d’orientation ou la CPE dont c’est le rôle. Les profs peuvent être de bons conseils. On est tous dans le même bateau : si vous avez l’occasion de discuter, d’échanger avec des adultes, ça vous rassurera de constater qu’un grand nombre d’entre eux ont connu des problèmes de démotivation.
Faire le grand ménage: repensez l’aménagement de votre chambre, débarrassez-vous de vos vêtements inutiles, triez vos cours, vendez les livres dont vous n’avez plus besoin… Le grand ménage ne se fait pas qu’au printemps ! Rien de tel pour repartir du bon pied avec une motivation toute neuve.
22 mars – Quand il tonne en mars, le vigneron se lasse.
En région froide, il est temps de planter ail et échalote, de repiquer des oignons de couleur. Protégez-les par un filet des oiseaux tentés
de venir les picorer.
Dans 86 jours, le Bac – Testez votre motivation
Voici quelques questions sur votre niveau de motivation à réviser. Sélectionnez les réponses qui vous correspondent.
Réussir ce concours ou cet examen : 1. Vous tient vraiment à cœur. 2. Est important pour vous. 3. Vous semble moyen.
Quand vous pensez à vos révisions, vous vous sentez : 1. Débordant malgré tout d’énergie.
2. Angoissé, anxieux. 3. Complètement abattu.
Quand vous envisagez de réviser, vous vous sentez : 1. Un super héros. 2. Normal.
3. Plutôt dilettante.
Sur une échelle allant de 0 à 10, à combien évaluez-vous votre envie de réviser : 1. Plus de 8.
2. Entre 6 et 8. 3. Entre 0 et 5.
Pour vous, si vous révisez plus, cela vous donnera : 1. 99 % de chances de réussir. 2. 75 % de chances de réussir. 3. Peu de chances de réussir.
L’image qu’évoquent au mieux pour vous les révisions, ce serait plutôt : 1. Un parcours du combattant, type Koh-Lanta. 2. La traversée du désert. 3. Une plage au soleil.
Sur une journée de vingt-quatre heures, vous pensez pouvoir réviser : 1. Dix heures. 2. Deux heures. 3. Trente minutes.
Vous ne réussissez pas la première année : 1. Vous persévérez, même si cela vous oblige à « repiquer » pour un an, vous devez y arriver. 2. Vous réfléchissez à la manière d’obtenir autrement le résultat recherché. 3. Vous laissez tomber. D’autres buts vous semblent plus accessibles.
Si vous n’avez que des 1, commencez vos révisions sans tarder, la motivation est là. Profitez-en ! Si vous n’avez que des 3, la route va être bien longue. Il faut d’urgence tenter de changer d’attitude car vous risquez de perdre votre temps. Si vous avez surtout des 2, il vous faut, avant de commencer les révisions, travailler votre motivation. Recherchez en vous ce qui pourrait vous donner le désir de réviser pour réussir.
21 mars – À la Sainte-Clémence, les moutons broutent l’herbe.
Au potager, la grande saison des semis commence : semez en place fève, pois, épinard, bette, navet, carotte, radis ; en pépinière, chou
d’été, poireau, laitue…
Dans 87 jours, le Bac – La philo ça se travaille
De la philo au bac ? C’est même pire, la philo est une matière imposée dans toutes filières ! Quelques exemples de sujets : « Que gagne-t-on en travaillant ? », « Avons-nous le devoir de chercher la vérité ? », « Travailler, est-ce seulement être utile ? ». La philo fait fonctionner nos neurones. Réfléchir à des thèmes comme le bien ou le mal, ça peut pas faire de mal, mais que du bien. S’interroger sur le sens de la vie c’est finalement ce qu’on fait un peu tous les jours sans s’en rendre compte. La philo va donner un cadre à cette réflexion et permettre d’aller plus loin : donner des références, des auteurs, des citations, une structure (la fameuse thèse, antithèse, synthèse) qui vont guider la pensée sans l’entraver.
Il ne faut pas croire qu’on puisse arriver le jour J à l’épreuve les mains dans les poches, sans avoir ouvert un manuel ou s’être entraîné. Il faut connaître quelques auteurs, et suffisamment de citations pour pouvoir être capable de composer sur n’importe quel sujet ! Si tout le monde peut être philosophe à ses heures (on a tous refait le monde des nuits durant, et c’était bien…), l’épreuve du bac, elle, nécessite des efforts comme n’importe quelle autre matière. Si on s’en remet à ses seules réflexions personnelles pour assurer le coup, la copie risque d’être pauvre… Pardon, mais c’est le reproche que font chaque année les profs qui corrigent ce type de devoirs ! C’est ainsi, la philo n’est pas une matière à traiter à la légère.